Vendredi, l’Union départementale de l’économie sociale et solidaire (UDESS) des Hautes-Alpes tenait son forum annuel, quatrième du nom, au conseil général à Gap. L’occasion de rappeler ce qu’est l’économie sociale et solidaire (ESS). « Ce sont des entreprises qui vivent dans l’économie de marché mais qui sont différentes, car nées d’une volonté de solidarité au service de l’homme. Elles privilégient le service rendu au profit dégagé et intègrent dans la vie économique la dimension sociale » explique Denis Philippe, président de l’UDESS 05.
12,9 % des emplois du département
On y trouve donc des associations, des mutuelles, des fondations et des coopératives de toutes tailles. Sur les Hautes-Alpes, chiffres 2009, cela représente plus de 2000 établissements et près de 6 000 emplois salariés. 12,9 % des emplois du département, contre 9,6 % au niveau de la région Provence Alpes Côte d’Azur !
Premier thème abordé ce jour-là par la centaine de participants : « La crise actuelle, handicaps ou atout ? »
Comme le résume le président Philippe à l’issue de cette conférence-débat, même si l’économie sociale et solidaire ne passe pas à travers cette crise économique, elle résiste peut-être un peu mieux… pour l’instant ».
Une économie vieillissante
Autre thème abordé, la transmission des entreprises, une table-ronde animée par Laurent d’Hauteserre, directeur de la Chambre régionale d’économie sociale et solidaire Paca.
Premier constat, l’ESS montre une pyramide des âges vieillissante. « Il faut donc préparer la transmission dès maintenant… et dans le sens éthique de l’entreprise, en conservant les valeurs essentielles de l’objet social et en anticipant ces échéances » a rappelé l’intervenant.
Même si, deuxième constat, les solutions doivent se trouver au cas par cas, au sein de chaque entreprise…
Paru dans l’édition 05A du 18/11/2009